Par Johane Filiatrault – Le 16 avril 2003
Vous savez peut-être qu’en 1988 des tests au carbone 14 effectués sur le suaire de Turin par la NASA en ont situé l’origine au Moyen Age. Mais de nouvelles expérimentations ont été faites en 1992 et leur conclusion est tout à fait étonnante : cette longue bande de tissu aurait-elle vraiment enveloppée le corps du Christ au tombeau?
Rappelons d’abord ce que l’analyse du linceul démontre :
- Cette pièce de lin a été tissée selon une méthode propre aux régions proches de Jérusalem utilisée à l’époque où vivait Jésus
- On y a trouvé des traces d’une espèce de coton spécifique à la Palestine, ainsi que 29 espèces de pollen qui ne se trouvent que dans la région du Jourdain
- L’image qu’on peut y voir – celle d’un homme supplicié vu de face et de dos grandeur nature – est imprimée en négatif sur le tissu… C’est en mai 1898 que le négatif de la première photo du suaire en a révélé le positif
- Il n’y a aucune trace d’aucun pigment connu sur l’image. Ce n’est pas non plus du sang qui forme cette image, bien qu’il y en ait des taches aux endroits des blessures. En fait, l’image est formée d’une sorte de brûlure du tissu qui est roussi en différentes teintes sur une très mince profondeur (45 microns).
C’est un docteur ès sciences, le Père Rinaudo qui, en 1992, a fait d’autres découvertes stupéfiantes en partant de l’hypothèse que le roussissement du linceul avait pu être produit par un bombardement de protons (scission d’un noyau de deutérium libérant un proton et un neutron – le deutérium est une composante chimique de l’hydrogène, elle-même composante de l’eau dont notre corps est fait en grande partie). Le scientifique s’est servi d’un accélérateur de particules pour procéder à des tests… qui ont très exactement confirmé sa théorie : des taches de roussi dans les mêmes teintes que celles du suaire se sont formées sur le morceau de lin utilisé pour son expérience, irradiant le tissu sur 45 microns très précisément!
Il restait à examiner ce qui advenait des neutrons libérés lors de ce procédé : en fait, ils ont la particularité d’enrichir le lin en carbone 14! Voilà ce qui faussait les tests de 1988. Puisqu’il y avait davantage de carbone 14 au départ sur le linceul parce qu’il venait d’être soumis à un bombardement de neutrons, il est normal qu’il ait été jugé plus jeune qu’il n’est en réalité lors de la datation de 1988. Après des expériences faites à l’université de Toronto sur une momie égyptienne soumise en laboratoire à un semblable bombardement, on a pu calculer très précisément quelle dose de neutrons pourrait avoir provoqué une erreur de 13 siècles dans la datation du suaire. Résultat : la quantité de protons nécessaire pour un roussissement sur 45 microns d’épaisseur correspond exactement à la quantité de neutrons qui justifierait une erreur de datation de 13 siècles!
Puisque le suaire a bel et bien enveloppé le corps d’un supplicié sous le règne de l’empereur Tibère, quelle énergie a bien pu casser les noyaux de deutérium, et les casser selon un ordre mathématique capable de créer une image 3D sur un tissu? Quelle énergie, sinon celle de Sa résurrection! Notons que l’homme du suaire est un crucifié dont les plaies sont toutes très visiblement imprimées sur le tissu, qu’il a subi au-delà de 40 coups de fouet, que sa tête est marquée de blessures causées par des petits objets en forme de pointe, et que son côté est transpercé au niveau du cœur.
Et voilà faite la stupéfiante preuve scientifique d’un phénomène unique dans l’histoire…
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