L’INTERPRÉTATION DE 1 THESSALONICIENS 2, 14-16 – Par Johane Filiatrault
Dans les pages qui suivent, je me propose de réfléchir sur le sens des versets 14 à 16 du chapitre 2 de la première épitre aux Thessaloniciens, vraisemblablement écrits par Paul de Tarse lui-même. J’utiliserai la traduction biblique d’André Chouraqui, que je trouve personnellement plus savoureuse et parlante :
14 Oui, vous êtes devenus, frères, les imitateurs des communautés d’Élohim qui sont en Judée, en Iéshoua le messie, car vous avez souffert, vous aussi, de vos propres compatriotes, comme eux des Iehoudîm,
15 de ceux qui ont tué l’Adôn Iéshoua et les inspirés et nous ont pourchassés. Ils ne plaisent pas à Élohim et sont à tous les hommes contraires.
16 Ils nous empêchent de parler aux nations pour qu’elles soient sauvées, et, en cela, mettent toujours le comble à leurs fautes. Mais à la fin la brûlure est venue jusqu’à eux.
J’énoncerai d’abord les questions et problèmes soulevés en moi lors d’une première lecture critique de ces versets. Je ferai ensuite part des résultats de mes recherches et de ma réflexion personnelle; en me basant sur de solides auteurs de référence, je chercherai alors à répondre aux questions suivantes :
Est-ce bien Paul qui a écrit ces versets que plusieurs ont taxés d’antisémites?
Quelles circonstances de la vie de Paul ont pu forger une semblable dureté de jugement envers ses frères juifs?
Qu’entend Paul par les affirmations suivantes : « Les Iehoudîm ne plaisent pas à Élohim », « ils sont à tous les hommes contraires », « en cela, ils mettent toujours le comble à leurs fautes », « Mais à la fin la brûlure est venue jusqu’à eux »?
Je concluraierai ensuite en faisant un lien entre le temps de Paul et « ces derniers temps qui sont les nôtres », en faisant également un parallèle entre la lutte de Paul pour libérer le jeune christianisme du judaïsme systémique et les temps difficiles que traversent actuellement les Églises en mal d’œcuménisme.
Lors d’une première lecture critique de 1 Thessaloniciens, les versets 14-16 du chapitre 2 m’ont semblés tellement tranchants et hors propos que j’aurais bien aimé qu’on m’affirme qu’ils n’avaient pas été écrits par saint Paul! J’avais beau chercher, je ne voyais pas de liens entre l’amont du texte et les versets en question. Le début de l’épitre n’est qu’ouverture d’esprit et de cœur d’un homme rempli de la joie de l’Esprit Saint qui s’épanche à ses frères de Thessalonique. On n’y trouve aucune mention des Juifs ou des Églises de Judée. Paul s’y donne lui-même comme modèle, avec ses collaborateurs. Puis, abruptement, le focus passe sur les Églises de Judées, présentées comme modèle aux Thessaloniciens, et sur les Juifs persécuteurs. Le ton de l’auteur change tout aussi abruptement : resserrement de cœur et d’esprit, pense la néophyte que je suis, jugement sévère envers ses compatriotes juifs. Au verset 15, « ne plaisent pas à Dieu », « sont ennemis de tous les hommes », sont des termes dursexpressions dures. Pire encore, au verset 16 où l’auteur aborde les thèmes de la colère de Dieu et de ce qui ressemble à un désir d’extermination : « pour en finir », « ils mettent le comble à leur péché ».
Si on se contente d’une lecture de surface, il y a vraiment tout dans ces versets pour inspirer les sombres desseins d’un psychopathe tel Hitler! De là à vouloir conclure que de tels versets n’ont pu être écrits par un homme aussi inspiré que Paul de Tarse, il n’y a qu’un pas… que j’aurais allègrement franchi! C’est donc avec beaucoup d’intérêt que j’ai entamé ma recherche sur ces fameux « versets fatidiques ».
Est-ce Paul qui a écrit les controversés versets 14 à 16 de 1 Th 2 ? Sans être unanimes, la plupart des exégètes s’entendent pour affirmer que le Tarsiote en est bien l’auteur. Raymond E. Brown émet un argument décisif en faveur de l’attribution à Paul de ces versets : « Tous les manuscrits contiennent ce passage »*1 . Puisque tel est le cas, il semble bien hasardeux de supposer qu’un copiste antisémite ait inséré ces versets dans le texte de Paul à un moment ou l’autre de l’histoire. Renforçant cette position, Jürgen Becker, – dans « Paul, l’Apôtre des nations », – affirme que les opérations de critique littéraires n’arrivent pas à démontrer que la rédaction de 1 Thessaloniciens soit composite; au contraire, tout semble confirmer l’unité de la lettre.
Mais alors, si Paul a bel et bien écrit ces versets, quelles circonstances de sa vie ont pu forger une semblable dureté de jugement envers ses frères juifs? Pour répondre à cette question, il faut d’abord poser une chronologie des évènements. À quelle époque a été écrite la première lettre aux Thessaloniciens? Jorge Sanchez Bosch analyse en détail cette question et conclut : « C’est surtout le fait de la surprise devant la mort (comme si tout le monde devait rester en vie jusqu’à la Parousie) qui nous permet d’affirmer avec plus d’assurance que 1 Th doit être le plus ancien parmi les écrits que nous possédons de Paul et sans doute le plus ancien de tout le Nouveau Testament. »*2
Lettre antérieure à toutes les autres, donc, 1 Thessaloniciens aurait été écrite – toujours selon Bosch – immédiatement après les évènements d’Antioche. Rappelons ces évènements. Pour respecter une directive de Jacques qui a envoyé des émissaires à Antioche, Pierre et Barnabas se dissocient ouvertement de la position de Paul en se mettant à prendre le repas eucharistique à une table distincte de celle des païens. Sans nul doute, Paul s’est sûrement senti trahi par les autorités de Jérusalem, aux tendances judaïsantes et sectaires. Comment Pierre et Barnabas, témoins comme lui des grâces surabondantes versées par Dieu sur les païens, peuvent-ils encore faire une différence entre juifs et païens alors que Dieu, lui, n’en fait de toute évidence aucune? Comment Jacques ne tient-il pas compte de l’expérience pastorale de Paul et de ses collaborateurs en imposant ainsi une décision unilatérale et arbitraire? Premières blessures dans l’unité de l’Église, première rupture dûedue, comme toutes celles qui suivront, à une conception erronée de l’autorité et à une trop humaine et sempiternelle tentation de centralisation des pouvoirs : « J’ai les lumières de Dieu et je décide, sans prendre conscience que les autres également ont les lumières de Dieu… sans prendre conscience que la seule manière de trouver la vérité ou la bonne décision à prendre, c’est de tenir compte également des lumières reçues par les autres ». Dès l’origine, donc, s’est manifesté ce grand péché contre l’Église, commis par l’Église elle-même.
Paul – pour rester fidèle à l’Esprit Saint – ne peut que se dissocier d’une telle position officielle. Sa fidélité le mène à une rupture apparente. Mais elle n’est effectivement qu’apparente, parce qu’il restera toujours en communion de cœur et d’esprit, et il cherchera effectivement toute sa vie à rebâtir les ponts… jamais cependant en sacrifiant l’essentiel de sa foi ecclésiale : un seul Esprit Saint, un seul Corps, une seule Table.
Voici donc l’Apôtre des nations, blessé une première fois par ses frères Juifs, chrétiens comme lui. Il l’a également été par ses coreligionnaires juifs non chrétiens qui ont refusé de l’entendre, l’ont chassé de leur synagogue et de leur ville, l’ont lapidé, et l’ont livré aux autorités civiles. Pire encore que les blessures qui lui sont infligées personnellement, Paul est conscient que les Juifs blessent le Christ lui-même en refusant de croire en Lui, et qu’ils le blessent doublement en blessant l’Église du Christ : puisqu’ils empêchent l’Apôtre de proclamer la Voie, ils tuent dans l’œuf la possibilité qu’ont les êtres humains d’intégrer le Corps du Christ afin d’y trouver la plénitude de la réalisation du dessein de Dieu sur eux – le salut, comme l’entendait saint Paul. À cause de la manière dont s’est déroulée sa première rencontre avec le Christ, à cause des paroles tranchantes qu’Il lui a alors adressées : « Je suis Jésus que tu persécutes », Paul jouit d’une telle acuité de conscience qu’il ne peut désormais plus détacher son esprit de cette certitude sans failles : L’Église et le Christ ne font qu’un et ils souffrent tous deux de ceux qui cherchent à empêcher leur union de s’accomplir. En fait, toute sa vie d’apôtre se jouera autour de ce drame : il est celui qui doit préparer l’Épouse pour sa rencontre avec l’Époux. Il doit toucher son cœur à elle pour qu’elle accepte de s’ouvrir à l’Amour, il doit la préparer pour les noces, afin que l’Époux puisse la trouver sans tâche tache aucune et parfaitement aimable et fidèle lors de son Retour. Il est brûlé d’un tel feu pour cette mission qu’il ne peut que ressentir cruellement la perversité de tout projet qui contrecarre le divin projet. Voilà d’où originent d’abord les termes extrêmement durs utilisés par Paul pour qualifier les sombres agissements des Juifs qui refusent Jésus comme Christ.
Afin de mieux saisir la théologie profonde de Paul qui s’y exprime, je vais dès maintenant chercher à décortiquer le sens de quelques passages particulièrement choquants des « versets fatidiques » de la première épitre aux Thessaloniciens. Le premier passage analysé sera : « Les Iehoudîm ne plaisent pas à Élohim ». À ce propos, Raymond E. Brown dit : « Paul parle de la colère de Dieu contre les juifs, de sorte que l’espérance de leur salut ultime n’empêche pas la présentation d’une défaveur divine. Dans la pensée de Paul, les juifs jaloux de Thessalonique qui les avaient harcelés, lui et ceux qui avaient cru en Jésus, représenteraient ce que Rm 11,25 appelle la partie d’Israël qui s’est endurcie. »*3 Les Iéhoudîm dont parle Paul ne sont donc pas tous les Juifs mais bien ceux qui ont endurci leur cœur, ceux donc qui ne se laissent pas atteindre par l’immense amour de Dieu manifesté dans le Christ Jésus. Puisqu’on sait que tout amour, divin ou humain, espère, désire et appelle une réponse d’amour, la fermeture de cœur de la majorité du peuple d’Israël ne peut que contrister Dieu et lui causer un déplaisir profond. Mais parce qu’Il est d’une fidélité immuable, il continue et continuera à appeler les Juifs à la conversion du cœur, Il cherchera encore et toujours à les gagner à son amour. La colère de Dieu dont Paul fait mention n’est donc pas « une condamnation à l’enfer », mais une leçon qu’il compte donner à son peuple autant de fois que nécessaire pour se le ramener enfin et le convaincre de prendre la voie droite qui mène à l’épanouissement total de l’être en Dieu. « Qui épargne la baguette hait son fils, qui l’aime prodigue la correction »*4, disent les Écritures. Belle et saine colère donc, que celle de Dieu contre le peuple juif, colère d’un père qui aime ses enfants.
« Les juifs ont créé des ennuis aux apôtres, et cela ne saurait plaire à Dieu. Car c’est empêcher la parole de Dieu de sauver les païens. »*5 Nous entrons déjà ici dans un deuxième extrait controversé de la lettre de Paul : « Ils sont à tous les hommes contraires ». Reynier et Trimaille poursuivent ici : « Paul va jusqu’à voir là une confirmation du stéréotype antijudaïque à la mode dans le monde gréco-romain : les juifs sont ennemis de tous les hommes ; cependant, il ne le fait pas pour des raisons sociopolitiques ou culturelles, mais parce qu’ils dressent des obstacles au salut des autres. » *6 J’en ai déjà parlé plus haut : la grande faute du peuple de Dieu, selon Paul – et selon Dieu lui-même, c’est de fermer la porte de ld’accès au Royaume, n’y entrant pas eux-mêmes, et, pire encore, empêchant les autres d’y entrer. Dieu avait confié à son peuple Israël la mission d’être des guides pour conduire tous les hommes au salut, lumière pour éclairer les nations. Mais en empêchant le Christ puis les apôtres de prêcher, et en jetant du discrédit sur les envoyés de Dieu, ils dispersent plutôt que de rassembler. Ils sont ainsi clairement ennemis du plan de Dieu et du salut des nations. Non pas ennemis comme l’entendaient leurs concitoyens grecs ou romains, qui, « inspirés de Satan », jalousaient la prospérité et le titre d’élus conféré aux Juifs; mais ennemis du Christ et de son Église, qui est le rassemblement de ceux qui ont foi en sa Parole vivante.
« En cela, ils mettent toujours le comble à leurs fautes ». Si Paul insiste tant sur la gravité de la faute d’Israël, c’est pour bien faire saisir à ses lecteurs qu’ils font le bon choix en se détachant de l’institution religieuse juive, institution dont Dieu s’est justement lui-même détourné parce que ses chefs n’ont pas reconnu l’heure à laquelle ils ont été visités. « Reprenant les thèmes de ce que les biblistes nomment « « le schéma deutéronomiste de l’histoire d’Israël « », déjà utilisé dans les Évangiles, Paul rappelle l’assassinat des prophètes, auxquels il adjoint Jésus, comme le fait la parabole des vignerons assassins […] Le schéma de lecture de l’histoire sainte évoquait bien ce que Paul appelle « la colère de Dieu » quand le peuple de Dieu mettait chaque fois le comble à ses péchés (cf. Mt 23, 32 : vous comblez la mesure de vos pères) : un jugement de Dieu faisait advenir quelque épreuve salutaire qui produisait des fruits de conversion, de pardon et de restauration. » *7 Ce schéma deutéronomiste est plus qu’une simple relecture de l’histoire : il est un fait observable survenant sporadiquement dans toute vie spirituelle. Après avoir donné abondamment sa grâce, Dieu fait mine de se cacher, Il nous mène au désert pour nous y purifier de nos anciennes attaches, pour nous y renouveller dans son amour, pour nous séduire de nouveau et reconquérir nos cœurs. Les épreuves purificatrices du désert peuvent bien ressembler à des châtiments divins : elles sont effectivement destinées à nous corriger et à nous faire revenir de nos errances.
Les passages suivants de Stegemann expriment bien cette finalité de la « colère de Dieu », qui n’a pas pour but la mort du pécheur, mais plutôt sa conversion afin qu’il vive. « Chez Paul, nous trouvons la conception qu’il existe des punitions divines au cours de l’histoire, des châtiments pour prévenir le jugement eschatologique… L’explication selon laquelle en 1 Th 2,16c « colère » ne signifie pas le jugement dernier de Dieu s’impose encore pour d’autres raisons. Le temps du verbe, l’aoriste ὲ́φθασεν (est tombé, tomba) n’est pas adéquat au jugement eschatologique. »*8 Le même auteur continue plus loin : « Rapporté à ce verbe, le mot « colère » signifie châtiment ou punition, et pas seulement jugement qui attend d’être accompli. »*9 « Mais à la fin la brûlure est venue jusqu’à eux » pourra donc bien être interprétée comme un avertissement sévère d’un Père aimant son fils et voulant le remettre sur le chemin de Vie. Dans le lot des émotions humaines, le mot « brûlure » réfère souvent à la passion brûlante ressentie par ceux qui aiment. Le mot s’entend également pour exprimer une douleur intime, un sentiment de honte, de regret ou de repentance. On peut donc conclure que telle est la finalité de la colère divine : faire que l’aimé change de conduite et revienne à son Amour, accomplissant ainsi son éternel dessein qui est de nous rassembler tous en Lui.
En concluant, je suis vraiment surprise de constater combien ma vision des « versets fatidiques » s’est transformée au cours de ma recherche : même si cela m’apparaissait austère au départ, je goûte maintenant les fruits de mon travail. Il me semble qu’à partir de maintenant, je n’aborderai plus de la même manière les versets difficiles des Écritures. Je pense avoir compris pour de bon que, pour les bien les interpréter, il faut d’abord faire l’effort d’entrer dans la conception du monde de l’auteur, dans ses schèmes de pensées à lui, en cherchant à dépasser ma propre interprétation moderne du monde, mes propres façons de dire les choses.
Cette réflexion m’a aussi amenée à voir de grandes similitudes entre le temps de Paul et les temps que nous traversons actuellement : deux époques où les systèmes religieux sont ébranlés et où une quête spirituelle très puissante se manifeste partout. Dans les deux cas, l’étroitesse des institutions religieuses ne peut plus contenir le renouveau spirituel qui jaillit de partout. Dans les deux cas, les gens cherchent les réponses à leur quête spirituelle ailleurs que dans les traditions religieuses en place.
Face à cet irréversible état de fait, deux options sont possibles : nous accrocher désespérément au bateau en train de couler, ou nous en détacher résolument pour chercher avec nos contemporains les réponses à nos questions existentielles et pour leur transmettre les vérités de foi reçues de la mère Église.
Paul, lui, a pris le parti de se détacher de l’institution juive et des chrétiens judaïsants, afin de garantir la liberté de l’Évangile qu’il transmettait et afin de permettre à l’Esprit Saint d’œuvrer librement chez ceux qui voulaient bien l’accueillir. Il a pris le risque de se mettre à dos les chrétiens judaïsants, pour rester fidèle au Christ et aux inspirations de l’Esprit. Le même choix s’offre à nous : oser déroger aux principes figés des institutions ecclésiales sclérosées pour préserver le restant de sève qui circule encore en son tronc et lui permettre de rejaillir en une multitude de pousses qui porteront, de nouveau, des fruits savoureux et attirants pour nos contemporains. Sacrifier l’accessoire pour ne pas perdre l’essentiel. Cela ne peut pas aller sans choix déchirants et sans blessures à l’intérieur des Églises. « Je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l’Église »*10 disait Paul. Qui mieux que lui a compris que l’Église est le Corps même du Christ, qu’elle a pour Lui une valeur inestimable et qu’elle vaut le prix du sang même du Christ et de ses envoyés? Qui, comme Paul, aura le courage de mettre vraiment en premier dans sa vie l’ultime désir du Christ de nous voir tous UN en son Corps? Qui – au risque d’être mis à l’index par les autorités ecclésiales – prendra les moyens pour accomplir cette grande œuvre d’Unité par la charité? Qui osera sortir des cadres de ce qui ressemble de plus en plus à des religions du livre plutôt qu’à des rassemblements de personnes qui vivent en relation intime avec Celui dont la Parole se manifeste sans cesse de manière vivante à tous les temps et en tous les cœurs qui l’accueillent? Qui? Jean-Paul II et frère Roger disparus, nous sommes en manque de leaders actuellement… Mais la colère de Dieu n’est-elle pas sur nous, comme sur les Juifs de l’époque de Paul, qui se cramponnaient à l’ancien plutôt que d’oser entrer dans la radicale nouveauté de l’Esprit?
CITATIONS ET NOTES
*1 : Raymond E. Brown, Que sait-on du Nouveau Testament?, Paris, Bayard, 2000, p. 506.
*2 : Jorge Sanchez Bosch, « La chronologie de 1 Thessaloniciens », tiré de New Testament Studies 37, an international journal, Éditions A.J.M. Wedderburn, Cambridge
University Press (1991), : p. 339
*3 : Raymond E. Brown, Que sait-on du Nouveau Testament?, Bayard, p. 506.
*4 : Proverbes 13, 24
*5 et *6 : Chantal Reynier et Michel Trimaille, Les épitres de Paul III, commentaire pastoral, Paris : Bayard Éditions/Centurion,; Outremont : Novalis, 1997, p. 200.
*7 : Chantal Reynier et Michel Trimaille, Les épitres de Paul III, commentaire pastoral, Bayard Éditions/Centurion, Novalis, p. 200 et 201.
*8 : Ekkehard W. Stegemann, « Remarques sur la polémique antijudaïque dans 1Thessaloniciens 2, 14-16 », dans Le déchirement, juifs et chrétiens au premier siècle, édité par Daniel Marguerat dir., Genève : Labor et Fides, dans Le monde de la Bible #32, 1996, p. 108.
*9 : Ekkehard W. Stegemann, « Remarques sur la polémique antijudaïque dans 1 Thessaloniciens 2, 14-16 », Le déchirement, juifs et chrétiens au premier siècle, édité par Daniel Marguerat, Labor et Fides, dans Le monde de la Bible #32, p. 110.
*10: Colossiens 1, 24
Commentaires : Une synthèse personnelle de la matière est évidente et intéressante à suivre. Le français écrit est de très bonne qualité. Attention aux notes de bas pages. Elles sont essentielles pour ce type de travail. Il y a quelques difficultés au plan du style argumentatif, ce qui affecte l’argumentation en elle-même. Il aurait été bon d’éviter les expressions ambiguës et de coller davantage aux mots du texte et au texte lui-même, pour éviter les généralisations et les extrapolations. Quelques distinctions théologiques sont également à approfondir. Voir à ce sujet les commentaires en cours de texte. J’ai préféré mettre plus de commentaires que pas assez. Ceux-ci aident à apprendre.
Voici vos résultats pour la session:
Examen-maison: 18.75 / 20
Travail long: 32 / 40
Examen final: 35.5 / 40
Note finale: 86.25% B+