Les étapes du cheminement sacerdotal de Jean

(Échange de courriers entre les responsables du RCWP et Jean)

Mrs Fresen (Mrs Fresen est Femme évêque du RCWP),
You receive from my wife, Johane Filiatrault, few days ago an email concerning our interest about this new mouvement in Catholic Church and the possibility for a married couple to accede to priesthood. On friday night Mrs Michele Birch-Conery from British-Columbia gave us a phone call to give us information about the procedure. After explaining Johane what was the process for the women, Mrs Birch-Conery recommanded me to contact you in order to verify if the procedure for men was the same and who would be the person accompanying me through the process. For Johane and I it would be concidered as a grace from God if we could make the steps together but we would accept any ways you would propose to both of us.
Expecting news from you soon.
Jean Beauchemin  2006 02 26

 

Dear Mr. Beauchemin,

Thank you for writing to me in English.  You are very welcome to apply for our Programme and it seems best to me that you and your wife should move through the Programme together as a married couple.  The procedure for men is the same as for women.  Yes, it would be wonderful if you and Johane could go through the process together  –  and eventually be ordained together.  If Dr. Birch-Conery is willing to accompany you both through the process, I will be very happy. …

I consider it a grace from God to have a married couple applying for the Programme.  Perhaps I will be able to meet you both when I am in Sudbury at the beginning of August.  Michele will give you the details.

Loving greetings,
Patricia Fresen  2006 02 27

 

April 1/07

Dear Jean,

Thankyou for your letter of request for ordination to the diaconate on May 19.07. Our Bishops Dr Patricia Fresen,

Dr. Gisela Forster and Dr. Ida Raming accept your clear desire and your readiness for ordination.

Your letter expressing deep faith  andyour willingness to be present to the poor, especially, in Servant Leadership reveals a genuine call. undertaken through free will.

Thankyou for coming forward to be with us in the growing community of RCWP as we work together for renewal and equality in justice in our RC Church.

Yours in the Christ who serves us and calls us to service,

Sincerely,

Dr. Michele Birch-Conery, Program Co-Ordinator,Temporary Regional Administrator, RCWP/Canada

 

Jeudi 23 août 2007 08:27

To: Marie Bouclin (Femme prêtre ontarienne du RCWP)

Subject: Notre rencontre avec l’évêque

Bonjour Marie,

Comme promis, je te raconte notre invitation chez l’évêque que nous avons reçue par la poste en juin :  « Il y a déjà plusieurs semaines, vous m’invitiez à la célébration du 19 mai (ordination diaconale de Johane et Jean) qui devait se dérouler à votre domicile.  C’est une belle délicatesse de votre part…  Je prends l’initiative de vous inviter chez-moi pour échanger avec vous sur cette expérience.  Dans un climat de dialogue j’aimerais vous entendre sur votre cheminement…  Dans l’espoir de vous rencontrer, je vous assure de mon amitié « dans la tendresse du Christ ».

La rencontre avec lui (le 26 juin) s’est déroulée sereinement et le ton est resté poli, mais,après nous avoir entendu, il nous a mis en garde d’entrer dans des voies sectaires ou de tomber dans l’illuminisme.  Il nous a rappelé que le RCWP n’est pas en communion avec Rome (vu du point de vue de Rome!) et nous a fait part que si nous persévérions dans cette voie, nous risquions l’excommunication (ça nous le savions déjà!).  Nous lui avons répondu que pour notre part, nous demeurions en communion avec toutes les Églises, dans une pratique sincèrement oecuménique, et que justement, notre ministère serait de transmettre l’enseignement que nous avons reçu comme catholiques, que nous avons goûtés comme bon et vrai et que nous voulons répandre à notre tour comme le don le plus précieux reçu de notre Mère Église.  Il nous a dit que c’était risqué de nous détacher du tronc qu’est l’Église.  Je lui ai répondu que, selon les Écritures, c’est plutôt le Christ qui est le tronc, la vigne; et que l’Église – nous inclus – en sommes les sarments (aussi nombreux et diversifiés puissions-nous être).  Je lui ai dit que nous nous sentions profondément branché sur le Christ et que nous ne nous sentions pas du tout en danger de le perdre.

C’est désolant de constater qu’un évêque place ainsi l’Église à la place du Christ.  Encore plus désolant de lire le dernier document de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur « certains aspects de la doctrine sur l’Église » publié le 10 juillet dernier où on affirme que  l’Église du Christ subsiste uniquement dans l’Église catholique. En entendant cela, on  a  plutôt l’impression que c’est l’Église catholique qui se sectarise, et non pas nous!

Nous sommes donc sortis souriants de la rencontre avec l’évêque, avec l’impression qu’il avait – au moins autant que nous – besoin d’être évangélisé!

Cordialement,

Jean Beauchemin

 

Cher Jean, chère Johane,

Je vous félicite d’avoir eu le courage de dire la vérité à votre évêque. C’est une chose que je n’ai pas faite et à laquelle je vais réfléchir et prier. Je vous embrasse de tout cœur, et vous assure de toute ma solidarité dans le Christ,

Marie

 

(Parcours vers le sacerdoce – Unités d’apprentissage) 

Unité 1 « Je me tiens devant Toi les mains vides, au début du chemin » Par Jean Beauchemin

1.  Pensez à une personne de la Bible qui s’est tenue devant Dieu les mains vides…

Je pense aux femmes de la Bible en général, elles qui sont sans pouvoir, sans voix; elles qui ne sont – dans la considération de leur époque – que des outils de travail, des « meubles », des possessions, plutôt que des personnes à part entière.

L’intervention du Christ auprès d’elle en fait des personnes entières, considérables en soi. Il est le premier féministe.  Il confie aux femmes un rôle de témoins, au même titre que les hommes.

En ce sens, Marie-Madeleine est le chef de file des femmes témoins.  Elle représente la femme audacieuse qui transgresse les règles établies de son époque, en ce qui a trait au rôle attribué aux femmes.  Elle est la femme qui se rebelle contre ces règles. C’est l’amour qu’elle porte au Christ – à Dieu – qui la pousse au dépassement des règles établies et de ses propres limites.

Après sa résurrection – et donc après avoir dépassé les règles et contingences humaines, le Christ l’enverra la première, ouvrant ainsi la porte à un nouvel ordre des choses.  Il place ainsi une femme en premier – comme la lampe sur le lampadaire – parce que Marie Madeleine, comme les femmes en général, est passée maître dans l’art de l’humilité, du service, et de l’amour du petit, toutes choses que le Christ a placé en avant dans son Royaume.

Je me sens un peu comme elle dans ma foi : peu considérable, sans grande valeur, ayant eu une jeunesse assez dissolue, avec peu d’estime de moi-même, plutôt rebelle.  Mes relations étaient des gens humbles, sans reconnaissance sociale.  Les gens qui s’attachaient à moi étaient des marginaux, des laissés pour compte, des petits.  Ceux-là se confient spontanément à moi, comme à un des leurs.  Ils se sentent accueillis, écoutés, respectés.  C’est donc dans ma propre fragilité que je rejoins les gens fragiles, et que je peux être pour eux un témoin du Christ.

2.  Vos attentes en ce qui concerne le programme de formation

-Que le programme soit souple de sorte qu’on n’ait pas à entrer dans des formules pré-établies et immuables qui auraient pour rôle de juger de l’appel au sacerdoce de chacun.

-Qu’on discerne selon les charismes de chacun(e) dans quel type de ministère il ou elle doit se donner.  Non pas l’inverse où les prêtres seraient tenus de s’adapter aux types de ministères qui répondent aux besoins de l’institution.

-Que, femmes et hommes prêtres, nous soyons enfin unis dans nos diversités.

3.  Mise au point sur mon parcours personnel vers la prêtrise

Comme je le disais plus haut, j’ai toujours attiré autour de moi les plus humbles et les rejetés. J’ai une personnalité qui les attire, ou, du moins, qui ne les repousse pas.  Ils viennent spontanément vers moi – femmes, enfants, personnes victimes d’abus ou atteintes de maladies mentales, personnes ayant des problèmes de consommation diverse.

J’ai moi-même vécu une enfance et une adolescence très bouleversées, avec des pensées suicidaires, et des habitudes de consommation, jusqu’au début de ma vie d’adulte où je me suis ouvert à une quête spirituelle.  Mes parents étaient très croyants, très engagés dans le mouvement charismatique puis dans la communauté du Désert de Gérard Marier.  Moi je rejetais violemment l’Église et ses faux-semblants, en même temps que la foi en Dieu qui me semblait être un outil habilement manigancé pour endormir les masses.

C’est l’intervention du Christ dans ma vie qui m’a sauvé, d’abord par des songes puis par des voix intérieures.  J’ai alors progressivement centré ma vie sur Lui et remis en place les morceaux de ma vie.  La voix intérieure m’a appris à maîtriser mon esprit et mon corps, m’a continuellement invité à la prière et m’a fait entrer dans l’intimité divine.  Vers l’âge de 30 ans, dans un songe, je me suis vu ordonné prêtre par Dieu.  À cette époque-là – j’étais encore célibataire –  ma mère et certains de mes frères m’ont questionné sur une éventuelle vocation de prêtre en me demandant si j’y avais songé.

À cette époque également, un ami m’a invité à me rendre à une rencontre avec l’évêque de mon diocèse qui avait invité à sa table les jeunes hommes qui se sentaient appelés au sacerdoce – ou que leur entourage percevait comme appelés.  Après le visionnement d’un film sur la vie du pape où on nous montrait surtout les fresques du plafond de la chapelle Sixtine et la vie luxueuse de Castel Gondolfo, j’avais émis le commentaire, devant l’évêque et tout le groupe, que j’aurais préféré qu’on nous montre la vie apostolique du pape plutôt que l’apparat qui l’entoure.  On ne m’a jamais rappelé pour poursuivre la démarche vers le sacerdoce…

J’ai pensé que je devais être appelé ailleurs.  J’ai d’ailleurs rencontré celle qui allait devenir mon épouse quelques temps plus tard. Aujourd’hui, je me questionne toujours sur cet appel de Dieu.  L’an dernier, mon épouse et moi avons fait une approche auprès de l’Église anglicane pour voir si nous pouvions y concrétiser notre appel au sacerdoce.  Mais nous avons réalisé que nous sommes trop profondément catholiques pour être à l’aise comme prêtres d’une autre confessionnalité, malgré le fait que nous sommes aussi profondément œcuméniques.

Il reste la possibilité du sacerdoce à travers votre mouvement.  Il me reste également des questions…  Suis-je vraiment appelé à vivre un sacerdoce ministériel ?  Peut-être que Dieu m’appelle à un sacerdoce spirituel seulement ?  Est-ce que les personnes du mouvement pour le sacerdoce des femmes reconnaîtront en moi un appel au ministère sacerdotal ?   Suis-je à ma place dans ce mouvement ?

Je laisse le tout à votre discernement, prêt à collaborer entièrement dans la ligne de ce discernement.

Unité 2 – «Prophète par la force du Baptême» Par Jean Beauchemin

2.4 – Baptême d’eau : le symbolisme et la signification de l’eau dans la vie quotidienne et dans la liturgie

Il y a une proximité entre l’eau et la vie.  Les sciences ont démontré que l’élément principal pour qu’il y ait présence de vie, c’est qu’il y ait présence d’eau.  C’est d’ailleurs pour cela que les scientifiques cherchent l’eau sur les autres planètes : s’il y a de l’eau, il y aura des micro-organismes et à partir de là, tout le processus évolutif est possible.  On pourrait y ajouter la lumière – qui est un élément tout aussi essentiel à la vie.

Tous les êtres vivants naissent de l’eau, même la germination du grain est provoquée par l’eau.  Un des éléments fascinants chez l’être humain comme dans d’autres formes de vie, c’est que placé dans l’eau, l’embryon passera par toutes les étapes évolutives, passant de l’unicellulaire au protozoaire, puis à un stade où il ressemble à un têtard ou à un poisson.  Peu à peu, il se transformera et évoluera vers son stade final humain.  Ainsi chaque nouvelle vie est en quelque sorte le recommencement du monde.  Dans toutes les phases de son évolution, le foetus est toujours enveloppé d’eau; son corps, tout son être est immergé.

Le baptême, c’est la traversée symbolique de cette masse d’eau pour naître à la vie spirituelle.  Par la volonté des gens qui l’entourent, l’enfant intègre, pénètre la vie spirituelle.  Le baptême pourrait même être donné au moment de la naissance puisqu’il s’agit d’un moment qui marque l’intégration à la vie spirituelle.

 « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle?»  Jn 9,2

«Comme en effet, par la désobéissance d’un seul homme la multitude a été constituée pécheresse, ainsi par l’obéissance d’un seul la multitude sera-t-elle constituée juste. »  Rm 5,19

Dans le processus d’enfantement, si on est lié par la faute, on l’est aussi par la grâce. Si on peut, par la prière et l’action de grâce, avoir une influence sur la vie des autres, on peut obtenir pour l’enfant l’action de l’Esprit, amener sur lui la grâce divine.

« Tout ce que vous demanderez dans une prière pleine de foi, vous l’obtiendrez. » Mt 21,22

Dès avant sa naissance, l’être profond est déjà en lien avec Dieu – puisqu’un fœtus peut – dans le sein de sa mère – manifester sa joie et sa plénitude en présence de Dieu.

Le baptême est le moment qui marque le désir d’entrer dans la relation à Dieu.  D’abord marqué par la volonté de ceux qui amènent l’enfant, ce désir là se traduira à travers l’éducation qu’on lui donnera et amènera l’enfant à désirer à son tour la rencontre avec Dieu.  Au départ, c’est au niveau du subconscient puisque l’enfant naît avec une connaissance inconsciente de Dieu.  Le but est d’amener son inconscient au désir conscient de la rencontre de Dieu.

L’eau, c’est la jonction entre l’humain et le divin qui nous habite, entre l’existence et la non-existence.  Dans la bible, Jésus dit :

«À moins de naître d’eau et d’Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu.» Jn 3, 5

Le baptême est aussi un passage.  Il peut être donné à n’importe qui.  Par mon désir de lui faire connaître le Christ, la Trinité, l’enfant est déjà pénétré par ce désir qui fait parti de sa vie.  Ce n’est pas qu’une notion spirituelle, mais c’est profondément lié à notre  incarnation.  L’eau réfère à notre incarnation – et il nous faut apprendre à habiter notre incarnation; il faut avec son corps et son esprit agir en fonction de la connaissance de Dieu.  Comme l’eau et la vie quotidienne sont liés, le corps et l’esprit sont liés. Dans une démarche volontaire, l’être humain doit mener son corps et son esprit à rencontrer Dieu dans l’autre.  C’est là l’exercice le plus difficile d’une vie, mais aussi le plus fécond – celui qui nous lie, avec l’autre, à Dieu.

2.2 – Prophète et prophétesse par la force du baptême : la prophétie dans notre Église aujourd’hui

Puisqu’on reçoit au baptême la vocation de prêtre, prophète et roi, nos proches et ensuite nous-même, portons la responsabilité de la réalisation du plan de Dieu sur nous.  À la mesure propre à chaque individu, il faut apprendre à assumer la charge de faire connaître Dieu au monde.  Parmi les baptisés, Dieu en appelle un certain nombre à une responsabilité plus grande – comme dans la parabole des talents où certains s’en voient confier plus que d’autres (cf Mt 25,14).  On doit donc apprendre à être prophète à la mesure du projet de Dieu sur nous.

Au moment du baptême, les proches n’ont aucune idée précise de ce à quoi le baptisé sera appelé.  Alors on donne à tous sensiblement le même bagage de départ.  On les éduquera sur qui est Dieu, sur ce qui est bien ou mal, sur qui est Jésus, de sorte que l’enfant puisse par lui-même, on l’espère, découvrir ce que Dieu attend de lui.  L’enfant doit, à l’intérieur d’une famille d’appartenance, chercher Dieu.  Certains le font avec plus d’enthousiasme, d’autres par des voies parfois chaotiques, mais le Créateur est toujours à l’écoute.  Si le baptisé cherche dans l’espérance à trouver l’absolu qu’est le Créateur, Dieu répondra à la mesure dont l’individu, volontairement, désire cette rencontre.  Ce qui m’amènerait à citer la parole entendue par le Christ à son baptême :

« Celui-ci est mon fils, mon aimé en qui j’ai mis toute ma faveur»  Mt 3,17

Depuis l’origine, l’appel que l’Église fait au moment du baptême invite l’Esprit Saint à nous habiter.  C’est ce qui a donné la vie à l’Église à travers l’histoire.  L’Esprit Saint a permis que les premiers apôtres comprennent le message global du Christ.  Puis au cours des siècles, les pères de l’Église, les grands spirituels et les mystiques ont continué à démystifier la révélation du Christ sur notre Père, sur son Père.  Cette réflexion a fait en sorte que d’un groupe restreint assez unifié, on a vécu une confrontation des idées, des schismes de toutes sortes puis dans le dernier siècle, une reconnaissance œcuménique ou la conclusion d’une proximité entre chrétiens qui nous fait peut-être plus unis que l’on ne l’a été depuis les origines.  Notre espérance est grande que dans un avenir rapproché, les grandes familles chrétiennes se reconnaîtront dans leur diversité, unis dans la foi au Christ, frères et sœurs sous le regard de Dieu.

Les baptisés de ce temps sont donc plus que jamais interpellés à redonner l’espérance à un monde profondément bouleversé qui connaît si mal son Créateur qu’il puisse(semble pouvoir) aimer la mort plus que la vie – à preuve la tuerie du Collège Dawson.  Il faut rappeler au monde que ces choses devaient arriver ; que ce temps de chaos avait été prédit mais qu’il précède les plus beaux moments de l’histoire humaine qui ont aussi été annoncés.  Il faut rappeler qu’au passage du millénaire, toutes les spiritualités du monde prédisaient un changement radical d’une ère vers une autre, meilleure.  Même si nous traversons un temps d’une grande violence, partout des gens ouvrent leur cœur aux autres et manifestent pour la paix. On sent que le monde a soif, plus que jamais, d’une paix mondiale.  Les communications nous permettent d’être unis dans cette quête et ce sont là les fondements d’une Église nouvelle, unie dans l’amour de Dieu au-delà de nos différences.

« Lorsque vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne vous effrayez pas; car il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas de sitôt la fin. »  Luc 21,9

« Aussitôt après la tribulation de ces jours-là… apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l’homme; et alors toutes les races de la terre se frapperont la poitrine et l’on verra le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire. »  Mt 24,29-30